Pour cet article, j’ai décidé d’aborder un sujet quelque peu complexe : la fugue/vol d’un animal et sa recherche via la communication animale (CA).
Ce cas de figure met tout le monde dans une situation délicate. Le gardien, émotionnellement affecté, raccroché au moindre espoir pour retrouver l’animal tant aimé et nous, communiquants animaliers, qui devons réussir à gérer les émotions de l’animal ET du gardien.
Car oui, il est possible d’apporter une aide alternative lorsque l’on cherche un animal perdu ou volé. J’estime le taux de réussite en-dessous de 50% car l’exercice de la recherche d’animaux via la communication animale (CA) reste un exercice que je trouve difficile et périlleux. Ceci n’est bien évidemment que mon point de vue personnel en fonction de mes expériences.

 

Une technique qui n’est pas infaillible…

Avec le temps et les expériences, je pense qu’il faut avoir conscience de certaines choses afin de ne pas être déçu lorsque l’on fait appel à la communication animale dans ce cas de figure précis.
L’une des premières choses est que cette technique n’est pas infaillible. Nous voyons le monde des yeux de l’animal et ses références ne sont pas les même que les notre.
Ainsi, l’animal ne va pas nous dire « je me trouve à Rue Paul dans la commune de Jacques » mais « je vois des maisons claires avec un jardin fleuri ».

Avec un peu de chance, il parlera d’un plan d’eau, d’une ferme ou même d’un train qui passe pas loin et qui nous permettra de restreindre le périmètre de recherche.
Mais très souvent, les indications restent assez vagues. Il faudra alors envisager plusieurs interprétations avec l’aide du gardien, chose beaucoup plus délicate dans ce cas de figure. Il n’est pas rare, lorsque l’on trouve l’animal de se rendre compte que les informations concordaient en plusieurs points mais que l’interprétation que l’on a pu en avoir n’était pas très juste.

Il nous faudra donc étudier chaque cas de figure. Pour exemple, une jument volée qui m’envoyait l’image qu’elle n’était plus en France mais probablement en Belgique et qu’elle ne voulait pas forcement rentrer car elle était maintenant avec un enfant dont le cœur serait déchiré à l’idée d’une séparation… La jument a été retrouvée quelques mois plus tard, chez un marchand de chevaux français. Elle portait une puce belge et était dans un parc avec un très jeune cheval qui s’était pris d’affection pour elle.

Pourquoi une recherche via la communication animale peut-elle être délicate?

Tout d’abord, un animal qui ne rentre pas peut être perturbé. De ce fait, les réponses peuvent parfois sembler incohérentes, peu éclairantes voir être totalement absentes. En effet, l’animal peut être angoissé car quelque chose lui a fait peur ou alors, il a pu se perdre ou encore, il est trop occupé dans son escapade.

Parfois, il arrive aussi que la fuite de l’animal soit totalement délibérée. C’est très dur à accepter pour les gardiens qui ne comprennent pas (et à juste titre, nous les aimons nos amis à poils !). Certains veulent changer de vie, d’autres estiment avoir fini leur mission auprès de leur humain ou veulent juste prendre leurs distances.

Dans ce cas précis, cela rend la situation beaucoup plus complexe voir incompréhensible car si le gardien s’acharne, je me suis rendue compte que les infos que je percevais étaient très souvent erronées. L’humain réclame à corps et à cri des informations, l’animal lui en donne… mais aucunes nous permettent de le localiser de manière efficace.

C’est une piste qu’il faut malheureusement envisager à un moment donné des recherches. Surtout si vous avez fait appel à d’autres personnes (radiesthésiste, médium etc) et que le résultat reste le même. Bien évidemment, il est totalement hors de question d’ordonner à l’animal de rentrer chez lui! Nous pouvons juste lui proposer de le faire.

La Communication animale peut malgré tout aider dans la recherche d’un animal.

Heureusement, certains dénouements sont beaucoup plus heureux et positifs. Des chiens qui rentrent chez eux de manière rapides, des chats retrouvés enfermés à quelques rues de leur habitation et même un cheval localisé dans un garage suite à un vol.
Pour maximiser les chances, il faut commencer les recherches le plus rapidement possible et avec une totale collaboration du gardien, qui devient les yeux du communiquant sur place. Idéalement, il faut aussi faire appel à un radiesthésiste afin de mettre toutes les chances de notre côté pour retrouver votre animal.

Me concernant, j’ai décidé de ne plus effectuer ce type de communication.
La charge de travail dans ce cas précis est énorme et bouscule considérablement mon planning quotidien. Il est donc difficile de gérer plusieurs recherches en même temps que les communications classiques. J’ai bien conscience de votre désarroi face à cette fugue mais je préfère me concentrer sur d’autres domaines comme l’animal en fin de vie et son accompagnement vers l’au-delà dans la mesure où je me sens bien plus alignée avec ce type d’accompagnement, tout aussi important que les animaux fugueurs.

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